mardi 21 août 2012

Huis clos suivi de Les Mouches de Jean-Paul Sartre


Résumé :
Garcin, révolutionnaire lâche et mari cruel : douze balles dans la peau ; Inès, femme démoniaque qui rendra folle de douleur sa jeune amante : asphyxie par le gaz ; Estelle, coquette sans coeur qui noie son enfant adultérin : pneumonie fulgurante. Morts, tous les trois. Mais le plus dur reste à faire. Ils ne se connaissent pas, et pourtant, ils se retrouvent dans un hideux salon dont on ne part jamais. Ils ont l'éternité pour faire connaissance : quelques heures leur suffiront pour comprendre qu'ils sont leurs bourreaux respectifs. "L'enfer, c'est les autres".
Tous les thèmes sartriens sont là, orchestrés avec brio : la valeur de l'engagement, le poids des actes, les limites de la responsabilité. Avec Huis clos, le grand prêtre de l'existentialisme signait l'une des ses pièces les plus fortes : la scène se prêtait bien à ces réquisitoires concis et percutants, que l'on retrouvera dans Les Mouches et surtout Les Mains Sales.
Une œuvre phare du répertoire français


Mon avis :
Jean-Paul Sartre nous donne à voir deux pièces de théâtre courtes mais riches. La première nous emmène véritablement dans un huis clos avec un nombre restreint de personnages et une atmosphère assez confinée. On prend place dans les limbes avec les personnages.

La pièce Les Mouches nous amène dans l'Antiquité alors qu'une famille royale est séparée à cause du meurtre du roi. Les deux enfants sont forcés de se quitter, le fils Oreste étant éloigné de la ville. Les Mouches sont le symbole de la trahison et du meurtre et les rappellent, amenant avec elle le désir de vengeance des personnes mortes.


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